Annabelle Pirlot - chorégraphie

Vincent Sauve - composition et suivi chorégraphique 

Le mouvement est au centre de cette transmission artistique.

Les sens sont sollicités – les créations de cartes comme chemin de la danse, la musique et ses résonnances connus de tous sonnerrons comme des rendez-vous spectaculaires.

Comment danser ? Quoi danser ? Avec qui ? Qui Joue ? Qui décide ? Qui improvise ?

L'approche chorégraphique pour cette entreprise créative consiste à

prendre l'écoute comme base de travail et comme guide dans les prises

de décisions. Comment apprendre à percevoir précisément ce qui se

joue en temps réel, en connaissant certains paramètres de la musique, en enquêtant sur les cartes et le sens qui leur sera données

chaque composition. Comment

générer des interactions spatiales et relationnelles entre les

différents médias, ici la musique et la danse. Comment jouer avec les imprévus. Comment

accorder une attention particulière et une place conséquente à la

diversité et à la singularité esthétique de chaque participa,nts, pour agir

depuis nos personnalités et nos envies, singulièrement et ensemble.

Comment s'accorder et donner de la liberté en ayant des pistes de jeu

précises ? 

Nicolas Péoc’h - Saxophones
Vincent Sauve -  Batterie
Vincent Raude - Electronique

Trio augmenté, The Cliff propose une musique à la fois libre et
contrainte, un environnement singulier de communication et
d’interaction. Le groupe
explore  un dispositif numérique qui donne à chacun de multiples
options de construction du discours. Les arrangements et
l’orchestration sont gérés en temps réel, permettant au trio de
questionner les formes de manière instantanée. Un jeu de
rôle dans lequel les cartes sont rebattues à volonté.

Vincent Raude met en partage des dispositifs électroniques interactifs
proposant des cadres précis d’écriture, de jeu et d’interaction ou
l’écoute mutuelle prime. Ces cadres prennent forme dans un dédale de sonorités
et de textures qui cohabitent pour esquisser des univers sonores
atypiques. Vincent Sauve y tient une rythmique acérée dans laquelle il
intègre aussi la commande des basses et de l’harmonie. Enfin, Nicolas
Péoc’h se pose sur ce socle mobile donnant sens au propos grâce aux
parcours mélodiques et harmoniques (à chaque fois renouvelés) qu'il choisi
et aux incidences et modulations qu’il peut piloter à l’intérieur de
chaque espace arpenté. 

Une approche ludique d’un édifice mobile en
construction où chaque élément questionne l’instant et les chemins à
dessiner ensemble.
Un espace partagé en évolution constante où les jeux de tensions et de résolutions édifient  des sphères sonores inédites et identifiables. Un souvenir du futur…

" Il existe une certaine nécessité dans le répertoire de la forêt dans la ville à écouter l'autre pour pouvoir jouer "

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Cette musique aléatoire est construite selon des règles de jeu strictes qui la différencie clairement des modes d'improvisations du jazz traditionnel et actuel, ou même du free jazz.

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Une phrase rythmique propre à chaque composition représente l'axe principal de l'improvisation. Cette mélodie rythmique connu de tous est appelé ci cellule d'impacts.

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" La spécificité de cette ci est que l'auditeur ne l'entend pas.. elle est chantée intérieurement par les musiciens et n'est jamais jouée dans sa globalité "

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Dans la vidéo proposée ci-joint, les danseuses marquent une danse connectée à cette phrase rythmique.

Elles cherchent à se frayer un chemin chorégraphique entre "points d'encrage connus" et "fenêtres libres". Ces mouvements sont déclenchés par les éléments de joués par les musiciens; des impacts sonores dits d'entrées ou de sorties.