Et si la comptine une souris verte pouvait nous "raconter" comment nous l'avons apprise.. ce serait drôle, intéressant, passionnant non?

Interroger la mémoire du corps, de l'esprit, du "tout" pour savoir - connaitre d'où vient ce souvenir?

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Ce qui paraît évident, clair comme l'eau, c'est que nous connaissons cette chanson car quelqu'un nous l'a chanté. Sans l'autre, cette petite musique, ce son ne nous appartiendrait pas.

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C'est cette spécificité du son qui est mise une nouvelle fois en avant dans ce répertoire de jazz contemporain : le besoin de l'autre pour pouvoir jouer. 

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" Sans l'autre - sans la mémoire de l'autre - l'émotion de la musique

ne touche pas tout son sens, tous les sens "

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L'apprentissage des compositions fait appel à la transmission orale et à la maximisation des échanges verbaux.

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Un livret* d'indications et une nomenclature propre ont été créés pour les musiciens participants. On y trouve les spécificités techniques telles que: 

• la ci, cellule d’impact (mélodie rythmique, clave, taléa ou continuum) 

• le mouvement aléatoire 

• le son du “rebond” 

• les modes d’Olivier Messiaen.

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Cette musique aléatoire dite musique d'état est une nouvelle tentative d'approche phénoménologique du va-et-vient entre le corps et l'esprit - un champ d'expression propice à la détente et à la justesse du mouvement "jeté" du musicien. 

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Les concerts sonneront comme une véritable empreinte sonore, une sorte de "souvenir oublié" offert aux spectateurs.

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Deux temps de résidence sont programmés à l'Atelier à Spectacles (28) en septembre et novembre 2025.

La sortie numérique est annoncée à l'automne 2025 avec ONZE HEURES ONZE/11 MINUTES.

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Clément Merienne, piano, divers claviers

​Sol Léna Schroll, saxophone alto

Vincent Sauve, batterie

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